Le pape François
Le Cardinal Jorge Mario Bergoglio, jésuite et originaire d’Argentine a été élu pape mercredi 13 mars 2013. Il a choisi le nom de François et a été installé mardi 19 mars 2013, place Saint-Pierre à Rome.
Rentré comme novice dans la Compagnie de Jésus en 1958, il est nommé prêtre en 1969, évêque de Auca et auxiliaire de Buenos Aires en 1992 puis archevêque co-adjuteur du même diocèse. Président de la Conférence épiscopale d’Argentine de 2005 à 2011, il est crée cardinal par Jean-Paul II en 2001.
Il est élu pape le 13 mars 2013. François est le nom qu’il s’est choisi.
Jorge Mario Bergoglio est né le 17 décembre 1936 à Buenos Aires en Argentine. Il suit une formation d’ingénieur chimiste avant d’entrer au séminaire de Villa Devoto, puis au noviciat de la Compagnie de Jésus le 11 mars 1958. Il part faire son noviciat au Chili et revient en 1963 pour obtenir une licence de philosophie à l’Université de San Miguel. De 1964 à 1965, il est professeur de littérature et de psychologie à l’Université de l’Immaculée de Santa Fé puis, en 1966, à l’Université del Salvador à Buenos Aires. Entre 1964 et 1965, il est professeur de littérature et de psychologie au Collège de l’Immaculée Conception de Santa Fe. En 1966 il enseigne ces matières au Collège Salvatore de Buenos Aires. De 1967 à 1970, il reprend des études de théologie à l’Université de San Miguel et obtient son diplôme.
Il est ordonné prêtre le 13 décembre 1969 par Mgr Jamón José Castellano, archevêque émérite de Cordoue .
Après une année à Alcala de Henares en Espagne, il prononce ses vœux perpétuels le 22 avril 1973. Il devient maître des novices à la Villa Barilari, à San Miguel, professeur à la Faculté de Théologie et conseiller pour la Province jésuite.
Le 31 juillet 1973, il est élu Provincial d’Argentine, charge qu’il exerce jusqu’en 1979 (6 ans). Entre 1980 et 1986, il est recteur à l’Université de San Miguel et des Facultés de philosophie et théologie. Il est également curé de la paroisse de San José dans le diocèse de San Miguel. Il part ensuite finir son doctorat en Allemagne, puis revient à l’Université del Salvador et enfin, à l’église de la Compagnie de Jésus à Cordoue comme directeur spirituel et confesseur.
Jean-Paul II le nomme évêque titulaire de Auca et auxiliaire de Buenos Aires le 20 mai 1992. Il reçoit la consécration épiscopale le 27 juin 1992 de la part du cardinal Antonio Quarracino, le Nonce apostolique, Mgr Ubaldo Calabresi et l’évêque de Mercedes-Luján, Mgr Emilio Ogñénovich. Sa devise est « Miserando atque eligendo. ». Il participe à la IXe Assemblée générale ordinaire du Synode des évêques en octobre 1994 sur la vie consacrée .
Le 3 juin 1997, il est nommé archevêque coadjuteur du même diocèse. Il participe à l’Assemblée spéciale pour l’Amérique du Synode des Évêques en novembre 1997 .
A la mort du Cardinal Antonio Quarracino, il devient archevêque de la capitale d’Argentine, le 28 février 1998.
Il est aussi l’évêque ordinaire des fidèles de rite oriental résidents en Argentine sans Ordinaire de leur propre rite et Chancelier de l’Université catholique d’Argentine depuis le 30 novembre 1998 .
Il est rapporteur général adjoint de la Xème Assemblée Générale Ordinaire du Synode des Évêques sur l’évêque en octobre 2001. Il participe également à XIe Assemblée générale ordinaire du Synode des évêques en octobre 2005 sur l’Eucharistie.
Le 9 novembre 2005 il est élu président de la Conférence épiscopale d’Argentine, réélu en 2008 et termine son mandant en novembre 2011. Il est Président de la Commission épiscopale pour l’Université catholique d’Argentine.
Créé cardinal par Jean-Paul II lors du consistoire du 21 févier 2001, du titre de saint Robert Bellarmin.
Papabile en 2005, il est alors sans doute le challenger le plus sérieux de Joseph Ratzinger avec le cardinal Martini.
Il était jusqu’à ce jour membre de :
- La Congrégation pour le Clergé,
- La Congrégation pour le Culte divin et Discipline des Sacrements,
- La Congrégation pour les Instituts de Vie consacrée et les Sociétés de Vie apostolique
- Le Conseil pontifical pour la Famille (membre de la présidence)
- La Commission pontificale pour l’Amérique Latine
- Le Conseil ordinaire du Secrétariat général du Synode des évêques
- Le Conseil post-synodal
Il est l’auteur des livres Meditaciones para religiosos en 1982, Reflexiones sobre la vida apostólica en 1986 et Reflexiones de esperanza 1992.
Source : www.eglise.catholique.fr
Selon les propres mots du père Lombardi, le blason choisi par le pape François est « d’une simplicité linéaire ». Il est d’ailleurs très largement inspiré de celui que le nouveau souverain pontife avait lorsqu’il était archevêque de Buenos Aires.
Dans la partie supérieure du blason se trouve un bouclier bleu sur lequel le symbole de l’ordre des jésuites est représenté. Le soleil y figure Jésus, avec une croix, les trois lettres IHS de couleur rouge et trois clous chargés de signifier la passion humaine sur la croix.
Dans la partie inférieure, deux attributs supplémentaires rappellent la Vierge Marie (l’étoile) et saint Joseph (une fleur de nard).
La mitre de cardinal a fait la place à la mitre pontificale, entourée de deux clefs – l’une d’argent, l’autre d’or – qui symbolisent les clefs de saint Pierre.
Enfin, le pape François a choisi de conserver la devise qu’il avait déjà lorsqu’il était cardinal : « miserando atque eligendo ». Il s’agit d’une citation extraite d’une homélie de saint Bède le vénérable, en hommage à la miséricorde divine, que l’on sait très chère au souverain pontife. La devise latine peut être traduite par « choisi parce que pardonné » ou par “”il le vit avec miséricorde et le choisit”. Elle fait référence à la conversion de saint Matthieu, le collecteur d’impôts repentant