Etre “proche aidant” – tous concernés ?
Comment permettre à un parent âgé en perte d’autonomie de rester à la maison ? Comment maintenir à domicile un conjoint atteint d’une maladie invalidante ou un enfant porteur d’un lourd handicap ? Ces situations sont à la fois prophétiques dans une société marquée par l’individualisme et d’une extrême exigence.
Pour valoriser la place des aînés dans notre société et l’importance des liens entre les générations, la Semaine bleue, semaine nationale des retraités et des personnes âgées, se déroulera du 02 au 08 octobre. Ces 7 jours annuels constituent un formidable levier pour changer le regard porté par la société sur et le grand âge et la dépendance. C’est 365 jours pour agir, 7 jours pour le dire ! Le slogan « Les vieux méritent mieux ! » sera par exemple l’étendard d’une manifestation de la Semaine Bleue.
Au cours de cette semaine a lieu chaque 6 octobre la Journée nationale des Aidants portée par le collectif “Je t’Aide”. Cette année, le thème nous interpelle : “Aidons les aidants à prendre soin d’eux”. Le collectif travaille notamment sur les situations inédites de ce couple particulier aidé/aidant.
Concernés, en tant que Chrétiens
Le grand âge et la dépendance sont des sujets sociétaux aux enjeux multidimensionnels (social, économique, territorial, médical, technologique…) majeurs pour notre pays, et pourtant trop souvent réduits à des rapports restés sur l’étagère. En France, 8 à 11 millions de personnes s’occupent au quotidien d’un proche dépendant.
Au-delà de la prise de conscience, que faisons-nous pour les aidants épuisés et isolés ?
“Chaque fois que vous l’avez fait à l’un de ces plus petits qui sont mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait.” énonce l’évangile selon St Matthieu (Mt 25,40) Avoir le souci de l’autre n’est-il pas dans notre ADN de baptisé ?
Le diocèse se mobilise à travers la Pastorale de la santé et organise une grande journée des Aidants le Samedi 20 janvier 2024.
Notez et invitez dès maintenant à ce temps de partage, d’échanges entre aidants afin de leur permettre de déposer ce qui est lourd et de s’exprimer sur ce compagnonnage admirable et délicat.
Anne SUDAN, déléguée diocésaine à la Pastorale de la santé
Contacter la Pastorale de santé