Lourdes, un pèlerinage multi facettes
Le pèlerinage de Lourdes, c’est plusieurs pèlerinages en un, “une sorte de parcours à la carte mais qui favorise les rencontres et pousse à sortir de son pré carré” explique Sophie, venue seule. On peut ainsi s’inscrire en individuel, en paroisse, avec l’Hospitalité ou bien avec son aumônerie pour le Frat des lycéens ou le pélé des collégiens dont certaines paroisses ont même fait de Lourdes le lieu de retraite pour la Profession de foi.
- 48 Paroisses représentées dont 14 avec plus de 10 pèlerins
- 428 Pèlerins
- 62 prêtres
- 625 Collégiens
- 610 bénévoles accompagnateurs de l’Hospitalité Yvelines
- 140 Malades
Les collégiens ont ainsi leur propre pèlerinage et viennent avec leur aumônerie. Ils aiment la veillée de louange mais aussi les messes, le passage aux piscines, les temps d’échanges et marcher dans les pas de Sainte Bernadette. Mais l’ambiance cette année était assurément du côté du FRAT des lycéens dont les dernières éditions 2020 et 2022 avaient été annulées à cause de la pandémie. Ils étaient 10 000 venus de tous les diocèses d’Ile de France sur le thème “N’ayez pas peur !”
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Les pèlerins se sentent bien à Lourdes : “On est un peu comme au paradis !” est une conclusion maintes fois entendue en raison du climat de joie, de sérénité et de prière qui y règne. “Chacun peut être tel qu’il est, il n’y a pas de jugements.”
Donner, recevoir
“Servir en chambre, c’est une démarche d’humilité qui m’est nécessaire, ça me convertit le coeur, témoigne un hospitalier. C’est l’humilité des malades à se laisser habiller, soigner, qui m’a ému profondément et me fait revenir chaque année.” En effet, 140 malades accompagnés par 610 hospitaliers bénévoles de tous âges, ont pu participer au pèlerinage. Une semaine qui est attendue par certains toute l’année et qui est pour eux, un formidable réconfort, d’où ils puisent des forces dans les mois qui suivent. Lourdes, sans les malades ne serait pas Lourdes : “Ce qui me frappe le plus, c’est le sourire des malades” dira une collégienne de 5ème. “C’est le regard d’un malade qui m’a fait revenir à Lourdes, il y a une interdépendance, on donne, on reçoit” témoigne un diocésain.
Prendre son temps pour approfondir sa foi
A Lourdes, tout est fait pour approfondir sa foi : la richesse des sanctuaires, le parcours des signes qui fait que l’on vient puiser à la source de la grotte, toucher, s’appuyer contre le rocher, pour fonder à nouveau sa vie sur le Christ notre roc, pour ensuite se plonger dans les piscines “C’est une démarche si dense, on se livre totalement. On se dépouille de tout : de ses vêtements, de ses biens, de son orgueil, on retourne à l’état de nouveau né” témoigne une personne au sortir des piscines. Enfin allumer un cierge, signe de la foi, une foi qui se transmet puisqu’on l’allume à partir d’autres cierges placé sur les brûloirs.
A Lourdes, on peut aussi recevoir le Sacrement des malades. C’est aussi un signe pour les bien portants qui admirent tant le courage et la joie de vivre des malades condensée dans cette parole associée au geste : “frères et soeurs, désormais la force de Dieu agit dans vos faiblesse”.
L’Eucharistie est au centre du pèlerinage, avec des messes chaque jour, une procession eucharistique et la présence réelle dans pas moins de 5 basiliques et églises du sanctuaire. Et les prêtres viennent nombreux, ils étaient 62 cette année ! Ils accompagnent des groupes à thème (collégiens, hospitalité, Secours catholique,…) ou leur paroissiens.