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Deux diacres permanents ordonnés le 14 novembre à Saint-Germain-en-Laye


Joie pour notre diocèse ! Bernard de Lapeyrière et Sylvain Demoures seront ordonnés diacres permanents dimanche 14 novembre 2021 à 15h en l’église Saint-Léger de Saint-Germain-en-Laye. Ils nous parlent de leur parcours de foi.

Bernard de Lapeyrière

Elevé dans une famille catholique pratiquante, le Seigneur m’a ressaisi en 1996 où j’ai expérimenté la puissance de Sa miséricorde divine dans mon corps et dans mon âme.

De formation scientifique, j’ai passé 20 ans dans l’électronique grand public puis, à mon compte au service des entreprises et des œuvres d’Eglise. Depuis 8 ans, je travaille pour les Sœurs de Saint-Paul-de-Chartres.

 

Au service des anciens et des plus fragiles

Grâce à Marie, mon épouse, et nos trois garçons, nos engagements au service de notre secteur paroissial de Sucy Noiseau (94- Val de Marne) ont pétri mon cœur de pierre pendant 20 ans ; particulièrement dans la rencontre avec les plus anciens, fragilisés, isolés, lors du Noël des Petits Frères des Pauvres. Dans ces rencontres, Dieu se révèle en chacun d’eux et nous comble de Sa joie et de Sa paix.

Ce sir de le suivre a aussi été pétri aussi par une belle vie fraternelle en paroisse et par les liens entretenus avec la fraternité Marie-Reine-Immaculée et les franciscains conventuels de Cholet.

Rambolitain depuis 4 ans, j’ai poursuivi ma formation au diaconat sur le diocèse de Versailles, à la pastorale de la santé et à l’aumônerie de Rambouillet.

« Fais de moi, Seigneur, par la grâce du Saint Esprit, un bon serviteur pour mes frères et un instrument de Paix !  »

Sylvain Demoures

Issu d’une famille pratiquante et engagée dans la vie paroissiale, j’ai grandi en région parisienne tout en cultivant les racines familiales périgourdines. Avec Isabelle, mon épouse, nous avons cinq enfants, dont deux sont mariés, et deux petits enfants. Vingt années aux Equipes Notre-Dame m’ont appris à lire et méditer régulièrement la parole de Dieu. J’ai découvert la force de l’entraide dans le scoutisme en participant à l’animation d’un groupe scout. J’apprécie beaucoup le jardinage.

Sur le plan professionnel, après des études de commerce, j’ai travaillé dans des entreprises industrielles, en France et en Angleterre, et depuis une dizaine d’année, dans un syndicat professionnel actif dans le domaine des biocarburants.

Un appel

Le Seigneur a ouvert mon cœur lorsque j’accompagnais des catéchumènes et néophytes de tous horizons, sur notre paroisse Saint-Léger à Saint-Germain-en-Laye, alors que nous étions responsables de ce service, en couple. J’ai été témoin de l’action sa Parole dans leur cœur, notamment les plus pauvres et les plus fragiles. Ils sont l’Eglise, parmi tous les chrétiens. Au cours d’une messe paroissiale, il y a sept ans, j’ai ressenti un appel personnel du Seigneur à me donner à lui, auquel j’ai répondu « oui », sans savoir à quoi il m’appelait. Ainsi, un cheminement intérieur, nourri par le service du catéchuménat, m’a progressivement transformé, fait quitter toute peur et tourné de plus en plus vers la communauté, avec le désir de la servir.

J’ai compris le sens de ce « oui », deux ans plus tard, lorsque le curé de notre paroisse m’a interpelé en vue du diaconat, en présence d’Isabelle. J’ai été bouleversé et rempli d’une joie profonde. Je me suis rappelé instantanément que cette question avait traversé mon esprit à deux reprises dans les mois précédents, sans que je puisse en préciser ni le jour, ni le lieu. Une digue s’est rompue, ma vie de prière a « décollé » et la formation a continué à nourrir ma Foi.

Servir les plus fragiles

Depuis le premier confinement, avec de nombreux bénévoles de notre communauté paroissiale de la Sainte Trinité, nous aidons l’équipe de l’église évangélique voisine de l’église Saint-Léger à distribuer l’aide alimentaire aux familles de migrants hébergées dans notre quartier.

Saint Vincent de Paul, l’un des témoins de notre diocèse, est devenu un repère pour moi, par son engagement dans son siècle, son amour pour toutes les personnes en détresse et sa capacité à mobiliser dans tous les milieux pour leur venir en aide, à la suite du Christ : «  Dieu vous appelle à faire l’oraison et en même temps il vous appelle à ce pauvre malade. Cela s’appelle quitter Dieu pour Dieu ».

Avec la Grâce de Dieu et le soutien de mon épouse et de ma famille, je souhaite continuer à aller vers les autres, notamment les plus fragiles, avec un cœur ouvert, pour donner de la joie, de la confiance en soi et surtout en l’amour de Dieu, tout en me contentant d’être un simple serviteur de l’Eglise du Christ : « Parle, Seigneur, ton serviteur écoute » ( 1S 3,10).