Première exposition des artistes de la paroisse de Trappes

Tout a commencé avec le projet d’une nouvelle crèche réalisée pour la paroisse. Pour la personnaliser, douze santons ont été habillés par des paroissiens avec des tissus et des vêtements représentatifs de leurs régions et pays d’origine ; ils représentent le multiculturalisme de la paroisse. Certains se sont découvert des talents, tous ont été très fiers du résultat. D’où l’idée de cette exposition pour l’Epiphanie, comme autant de cadeaux apportés au pieds du Seigneur.

Ainsi le 5 janvier après la messe, de nombreuses personnes sont venues découvrir des œuvres très variées allant du macramé à la peinture, en passant par les colliers, les sculptures. Les artistes en herbes côtoyaient deux artistes de métier habitués à exposer et plutôt discrets sur leur renommée !

Epiphanie signifie “manifestation” ou selon le Larousse, la prise de conscience soudaine et lumineuse de la nature profonde (ici) de la beauté et des talents : “On a réalisé que nous étions entourés de personnes talentueuses ; cette journée les a révélées… C’était magnifique” se souvient Daril Hiram, membre de l’Alliance Saint-Georges, l’association qui organise les activités non cultuelles de la paroisse. Après la messe, le vernissage, une galette a été partagée.

“Ce fut un moment de grande dignité ; la culture est un lieu de dignité, analyse le père Etienne Guillet, curé de Trappes. Ce fut aussi l’occasion d’émettre des vœux pour l’année, dans cette ambiance de beauté gratuite et d’émerveillement, cela fait du bien !”
L’affiche reprenait d’ailleurs cette citation de Saint Jean Paul II dans sa lettre aux artistes de 1989 : “À tous ceux qui, avec un dévouement passionné, cherchent de nouvelles « épiphanies » de la beauté pour en faire don au monde dans la création artistique, …. Merci !”