Mgr Pierre Antoine Paul Goux
Mgr Pierre Antoine Paul Goux, évêque de Versailles durant 27 ans, de novembre 1877 à avril 1904.
Caractéristiques de l’épiscopat
En 1879, fondation d’une annexe du petit séminaire à Etampes. Il nomme supérieur du petit séminaire de Versailles, un jeune prêtre de36 ans, l’abbé Caron.
Fondation de maisons religieuses à Versailles : ouverture de l’école Saint-Jean de Béthune par les Eudistes, en 1878. Installation de la clinique des Franciscaines Missionnaires. Création de l’Institut Blanche de Castille en 1887 par les Ursulines. Installation de la maison-mère et du noviciat des Sœurs Servantes du Sacré-Coeur, en 1888. Construction de l’abbaye cistercienne du Pont-Colbert en 1892. Installation des Sœurs Auxiliatrices du Purgatoire en 1895 dans l’ancien “Ermitage” de Mme de Pompadour. Création d’un orphelinat de petites filles au Val-Fleury (avenue de Paris), par les Sœurs de la Charité de Nevers. En 1900, installation temporaire des Carmélites de Saint-Denis dans l’actuel grand séminaire. En 1903, installation des Petites Sœurs des Pauvres dans le quartier de la Porte Verte.
L’épiscopat de Mgr Goux fut marqué par le vote de la loi 1901 sur les associations et les expulsions des congrégations (1903). Face à l’offensive anticléricale, retombée de l’affaire Drefus, Mgr Goux fit preuve de grande fermeté, tout en restant calme et modéré. Ses prises de position en faveur des congrégationalistes lui valurent la privation de son traitement par le gouvernement.
Après sa mort, le diocèse de Versailles reste deux ans sans évêque, en raison du différent qui opposait Emile Combes à Pie X sur les nominations d’évêques. Il fut administré par deux vicaires capitulaires, les chanoines Leblancs et Genty, qui durent faire face aux troubles occasionnés par la loi de séparation de l’Église et de l’État (1905) et les inventaires des biens de l’Église.
Source : Les évêques de Versailles – Dominique Grascoeur (Editions Soceval – 2002)