Rassemblement Kerygma à Lourdes – Christ est Vivant, il est ressuscité : à vous d’en être les témoins !

Si ces données révèlent la large mobilisation des différents diocèses, il est important de revenir sur le contexte de l’organisation de cet évènement suite à l’appel lancé par les évêques du Conseil pour la Catéchèse et du Catéchuménat (CCC)

Contexte de l’initiative

D’abord pourquoi un tel nom : “Kerygma” ?
Il vient du mot « Kerygme » qui par son étymologie grecque désigne à la fois le cœur de la foi chrétienne, Jésus est mort et ressuscité pour sauver chaque homme, et l’action d’annoncer ce message, de le proclamer. L’appellation de ce rassemblement illustre combien il est vital aujourd’hui de faire résonner, dans ce monde gagné par la sécularisation et le « décrochage », l’annonce de la Pâque du Seigneur dans le cœur de chaque homme.

Ensuite, ce rassemblement s’inscrit dans un double processus :

• le premier, initié par deux précédents évènements de l’Eglise de France, “Ecclesia” en 2007 puis “Diaconia” en 2013,
• le second, dans une démarche infusée peu à peu dans chaque diocèse, par la mise en place d’une équipe mandatée pour repérer les « petites pousses » c’est-à-dire des initiatives ou des actions pastorales qui participent au mouvement de l’annonce de la foi pour chacun, à tout âge de la vie, là où il vit.

Enfin le choix de la ville de Lourdes où avaient déjà eu lieu Ecclesia et Diaconia mais aussi ville de haut lieu de pèlerinage où le kerygme s’est incarné en Bernadette qui s’est appuyée sur le Christ et le mystère pascal pour y puiser toute sa force.

Une large participation

Beaucoup d’évêques ont envoyé plusieurs de leurs fidèles à ce rassemblement “Kerygma” qui relevait donc d’une initiative de l’Eglise pour stimuler et redonner un élan à l’évangélisation dans notre pays, donner envie de témoigner de la présence du Christ Sauveur dans notre vie, reconnaitre, observer, partager des expériences locales d’évangélisation.

Environ 60 personnes dont 9 prêtres de notre diocèse étaient présentes à Lourdes pendant ce premier week-end des vacances de la Toussaint.  Si certaines sont plutôt engagées dans une mission d’annonce comme la préparation mariage, l’accompagnement de catéchumènes, ou en tant qu’animateurs d’aumônerie, d’autres font partie de conseils pastoraux ou sont en responsabilité dans des services diocésains. Tous venaient de paroisses très différentes : de Houdan en passant par Maule, Mantes la Jolie, Poissy, Bois d’Arcy, Plaisir, Versailles jusqu’à la vallée de Chevreuse et St Arnoult-en- Yvelines.

Chacun a pu vivre pleinement la densité de ces trois journées partagées entre des temps de prière, des ateliers, des tables rondes, des conférences dont celle très appréciée par sa profondeur et son caractère percutant, du cardinal Bustillo, l’évêque d’Ajaccio qui a déployé dans un langage simple l’expression : « vivre en disciples missionnaires  ». Ainsi, il a rappelé que «  le Seigneur doit être replacé au centre de notre vie missionnaire pour retrouver le sens et le goût de la vie baptismale » et que « nous ne devons pas nous limiter à exister mais nous devons vivre et vibrer.  »

Sans oublier la proposition de la Pépinière, lieu incontournable de “Kerygma” où l’on pouvait trouver  des initiatives et des actions pastorales mises en place par différents diocèses en vue de stimuler l’annonce de la foi.

Repartir stimulés !

Au terme de ce rassemblement, la joie habitait les cœurs d’avoir eu « de nombreuses occasions d’échanges heureux et riches avec des personnes très diverses, que ce soit en termes de vécus, de responsabilités et de lieu de vie » comme l’ont souligné Xavier et Delphine, responsables de la préparation mariage à Trappes.

Pour vivre la suite, cet « après Kerygma », Mgr Blanchet, évêque de Creteil, dans un temps réunissant tous les diocèses d’Ile-de-France, a donné deux conseils :

• Savoir prendre le temps comme un allié en tenant ensemble l’urgence de l’intériorité et la patience dans l’accompagnement
• Et, en reprenant les propos du père Bothuan, curé de Houdan qui a témoigné devant cette assemblée, faire savoir aux personnes éloignées de l’Eglise que la porte de chaque église «  est ouverte pour toi », toi, c’est-à-dire ce nouvel homme du XXI ème siècle qui ne connait pas Dieu.

Même en tant que croyants nous avons conscience d’être en petit nombre ; cependant, plus que jamais, ayons une foi audacieuse et osons exprimer avec nos propres mots ce kérygme qui, en tant que baptisés, nous fait vibrer !

Pour plus de renseignements, voir le site

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Voir le témoignage de Benoît, paroissien de Sainte-Trinité

Anne-Sophie Dubecq