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Le séminaire va déménager à la rentrée 2024 – Pourquoi ? Comment ?


Installé depuis 2006 à Chatou, le séminaire de Versailles se prépare à déménager au cœur de Versailles. Cette volonté réfléchie depuis plusieurs années se concrétisera à la rentrée 2024 dans des locaux adaptés et réhabilités, au cœur du Centre Ozanam.

Un diocèse bâtisseur, signe d’espérance

Notre diocèse concrétise son espérance dans des projets immobiliers missionnaires comme en témoignent les grands projets actuels tels que la nouvelle église Saint-Joseph-le-bienveillant à Montigny-le-Bretonneux, la maison paroissiale Sainte-Bernadette ou encore le centre paroissial de Sainte-Elisabeth de Hongrie à Versailles. En ce qui concerne le séminaire, il s’agit  du développement du même projet en l’améliorant, en l’agrandissant ; comme tout organisme, il faut se développer régulièrement !

Par ailleurs, l’année de prière pour les vocations de prêtres pour notre diocèse souhaitée par Mgr Crepy touche à sa fin. Cette espérance déjà exaucée par la cinquantaine d’ordinations sacerdotales depuis la réouverture du séminaire en 2006 est accompagnée par la volonté d’offrir de meilleures conditions de formation a nos séminaristes. A Versailles, ils bénéficieront d’un même lieu de vie, de culte et d’étude avec une chapelle lumineuse, des bureaux et salles d’études bien isolées et trois formateurs in situ*, l’accès à la bibliothèque diocésaine et ses 30 000 volumes.

Une ouverture sur le monde

Après l’année de fondation spirituelle dans le quartier très résidentiel de Glatigny à Versailles, les séminaristes du 1er cycle trouveront dans ce nouveau séminaire de nombreuses occasions d’intéragir avec la société civile et ecclésiale : proximité de l’évêché et des services diocésains, interactions avec le tissu associatif local dont le Secours catholique, mais aussi la trentaine d’associations à vocation sociale, éducative ou culturelle hébergées par le Centre Ozanam  ; interactions avec les usagers de la bibliothèque diocésaine, avec les résidents de la Maison de retraite Saint-Louis ou avec les jeunes des aumôneries des établissements scolaires du quartier et du foyer de jeunes travailleurs Marcel Callo.

*cf. Ratio fundamentalis 2016.

Le séminaire diocésain : une histoire en mouvement

De 1802 à aujourd’hui, les séminaristes du diocèse ont connu divers lieux de vie et de travail.

Le diocèse de Versailles a été créé en 1802 par Napoléon et dès 1807, Mgr Louis Charrier de La Roche crée un séminaire diocésain. De 1807 à 1972, les séminaristes ont vécu et étudié dans différents bâtiments situés dans ou à proximité de l’évêché et de la cathédrale de Versailles. En 1972, Mgr Louis Simonneaux, alors évêque de Versailles, décide de regrouper tous les  séminaristes de Versailles au séminaire Saint-Sulpice dIssy les Moulineaux.

Le 11 juillet 2006, Monseigneur Eric Aumonier, a rouvert, à Chatou, un premier cycle de séminaire pour les séminaristes issus du diocèse de Versailles. Une décision motivée et maintenue depuis,  non seulement parce que les paroisses des Yvelines sont un terreau de vocations soutenues par la prière et l’engagement des fidèles, mais aussi parce qu’environ 40 personnes compétentes et motivées sont au service de la formation des séminaristes : des formateurs compétents enseignants (prêtres et laïcs), des accompagnateurs spirituels, des curés formateurs, des psychologues. Avec la promulgation de la ratio fundamentalis de 2016 sur les conditions de vie et d’étude au séminaire, il est envisagé dès 2019 un déménagement dans des locaux plus adaptés et le choix se porte en 2022 sur les locaux de l’ancien grand séminaire au sein du Centre Ozanam situé proche de l’évêché.

En savoir plus sur le séminaire de Versailles

Qui finance ?

Le site actuel du séminaire à Chatou

Dans une logique de continuité et de réhabilitation de l’existant, les travaux seront effectués dans les locaux de l’ancien grand séminaire appartenant à l’AFIF (Association Foncière Immobilière d’Ile de France) et qui gère le parc immobilier du Centre Ozanam. Le projet, confié au cabinet d’architecture TRIPODE, s’attache a en conserver l’essence et prend soin de réfléchir à unifier à ce style les quelques éléments architecturaux nouveaux qui seront créés en son sein comme la future chapelle. Ces travaux d’aménagement intérieurs spécifiques seront financés par une partie de la vente de l’actuel séminaire de Chatou.

Il y aura une communication régulière sur l’avancée des travaux. A suivre…