Vénérable Alfred Pampalon
Prêtre Rédemptionniste, considéré comme le « patron des alcooliques et des drogués ».
Alfred Pampalon nait en 1867 à Lévis (province de Québec). A 17 ans, il tombe très malade. Sa famille et ses amis prient au sanctuaire de sainte Anne de Beaupré (à quelques kilomètres de leur maison) pour sa guérison. Lui-même promet de donner sa vie à Dieu s’il guérit. Et il guérit ! Il prend alors le temps de faire un pèlerinage à pied vers le sanctuaire pour remercier Ste Anne et entre chez les Rédemptionnistes fondés par St Alphonse de Liguori dans le but d’évangéliser les âmes les plus abandonnées.
Il devient prêtre en 1892 et part en Belgique où il exerce son ministère à Mons.
De santé très fragile (il souffre de la tuberculose jusqu’à sa mort et perd progressivement l’usage de ses poumons), il prêche peu mais prend le temps de confesser, de soutenir les personnes les plus en détresse.
Il est reconnu pour sa vie de foi, douce et priante. Il écrit : « Ma manière de donner les missions, c’est de prier pour les âmes ». Il cherche sans relâche à devenir saint et à donner sa souffrance pour le salut d’âmes.
De plus en plus malade, on l’envoie à Saint-Jean-de-Beauplateau, dans la forêt des Ardennes puis au Canada, à Ste Anne de Beaupré espérant que le climat de son pays le fortifiera. Il y rend les services qu’il peut, mais la maladie gagne du terrain et il souffre énormément. Il prie et lit les vies de saints. Il décède le 30 septembre 1896, un an jour pour jour avant sainte Thérèse de l’Enfant Jésus à laquelle on l’a beaucoup comparé.
Très tôt, sa tombe devient un lieu de pèlerinage. Les annales du sanctuaire Sainte-Anne-de-Beaupré en témoignent : « Les victimes des boissons alcoolisées et des stupéfiants semblent attirer l’attention spéciale et la pitié du Serviteur de Dieu. Les témoignages affluent de toutes parts… ».