Mon Filomena Yamamoto
Missionnaire de Marie, xavérienne japonaise.
Née dans une famille bouddhiste de courant zen, elle est amenée à la foi catholique par une amie à l’âge de 23 ans.
A la fin de sa vie, elle a témoigné combien « la main aimante de Dieu [l’avait] guidée, de façon silencieuse et cachée », à travers sa soif spirituelle depuis son plus jeune âge et la contemplation de la nature. « Je sentais », disait-elle, « qu’au-dessus des divinités des antiques religions du Japon, il devait y avoir un Dieu créateur du ciel et de la terre et que je devais chercher la vraie religion. Je priais pour la découvrir, mais je ne savais pas où la trouver. »
Dès sa jeunesse, elle souhaitait une vie donnée aux autres, mais c’est lorsqu’elle rencontra le Christ qu’elle trouva sa réponse.
Portée par la lecture de la vie de sainte Thérèse de Lisieux, elle était désireuse de remettre toute sa vie à la Miséricorde de Dieu, ce qu’elle trouva chez les sœurs missionnaires de Marie (xavériennes). Elle entra dans la congrégation en 1961.
Une sœur dit à son sujet : « Elle créait l’harmonie dans toute communauté où l’obéissance la destinait. (…) C’était une personne “vraie”, évangélique, une de ces personnes auxquelles le Royaume des Cieux appartient. Elle acceptait tout et vivait le moment présent en offrant tout avec Jésus et dans la prière. Elle était en paix et répandait la paix. »
Elle rayonna par son action auprès des personnes malades, les personnes âgées et les personnes seules. Un père xavérien raconte : « Avec elle j’ai appris comment m’approcher des malades, comment prier avec eux, comment les réconforter et comment apporter Jésus dans leur vie. Elle manifestait une sensibilité aigue pour les souffrances physiques des autres, mais son regard pénétrait jusqu’aux plus profonds recoins de leur cœur et elle désirait les préparer à accueillir l’œuvre salvifique du Médecin divin. »
Sources :
- « Baptisés et Envoyés, L’Eglise du Christ en mission dans le monde », Congrégation pour l’évangélisation des peuples et les Œuvres Pontificales Missionnaires, Janvier 2019 p. 280-28